Here’s a concise French title for your Bible story (under 100 characters, no symbols or quotes): **La Chute de Babylone selon la prophétie d’Ésaïe** (98 characters) Alternative shorter option: **La Prophétie de la ruine de Babylone** (36 characters) Both keep the core theme while meeting your requirements.
**La Prophétie de la Chute de Babylone**
Dans les jours où le prophète Ésaïe marchait sur les sentiers poussiéreux de Juda, portant la parole du Seigneur, une vision terrible lui fut révélée. C’était une parole concernant Babylone, la grande cité d’orgueil, qui un jour s’élèverait comme un défi contre les cieux. Et le Seigneur parla à Ésaïe d’une manière si puissante que le prophète en trembla.
**La Moisson de la Colère Divine**
« Levez une bannière sur la montagne nue ! » ordonna le Seigneur. « Élevez la voix vers eux, faites un signe de la main, afin qu’ils entrent par les portes des nobles ! »
Car le jour du Seigneur approchait, non pas un jour de lumière, mais un jour de ténèbres et de vengeance. Dieu rassemblait une armée sainte, non pas des hommes pieux, mais des instruments de sa fureur. Ils venaient des confins de la terre, guerriers redoutables, mercenaires appelés pour accomplir le jugement. Leurs visages étaient durs comme la pierre, leurs cœurs sans pitié. Le Tout-Puissant les avait convoqués, et ils marchaient sans hésitation.
Le ciel lui-même semblait se tordre sous le poids de la colère divine. Le soleil s’assombrit avant même le milieu du jour, et la lune ne donna plus sa clarté. Les étoiles, ces sentinelles silencieuses, retirèrent leur lumière, comme si elles-mêmes craignaient le courroux de l’Éternel.
**La Terreur de Babylone**
Au cœur de la cité orgueilleuse, les marchands, les princes et les guerriers vaquaient à leurs occupations, inconscients du désastre qui approchait. Les palais de Babylone brillaient sous le soleil, ses murs semblaient imprenables. Mais voici que soudain, un cri retentit dans les rues : « L’ennemi est aux portes ! »
Ce ne furent pas des hommes qui frappèrent les premiers, mais la main même de Dieu. Un tremblement ébranla les fondations, comme aux jours de Sodome. Les visages des puissants devinrent pâles, leurs cœurs fondirent comme la cire devant la flamme. La douleur les saisit, semblable aux contractions d’une femme en travail, et nul ne put échapper.
Les enfants furent écrasés sous les décombres, les jeunes hommes percés par l’épée. Les soldats, autrefois si fiers, coururent comme des fous, cherchant refuge là où il n’y en avait point. Les riches, qui s’étaient enivrés de luxe, furent traînés dans la poussière, leurs trésors pillés, leurs dieux d’or brisés.
**La Fin de la Gloire Humaine**
Babylone, la reine des nations, devint comme Gomorrhe. Là où retentissaient les chants et les rires, il n’y eut plus que le silence de la mort. Les bêtes sauvages vinrent habiter ses palais déserts, les hiboux et les chacals hurlant parmi ses ruines. Plus jamais elle ne serait habitée, plus jamais elle ne serait rebâtie.
Car le Seigneur avait parlé : « Je mettrai fin à l’arrogance des tyrans, et l’orgueil des cruels sera abattu. »
Et quand les générations futures passeraient près de ses ruines, ils trembleraient et se demanderaient : « Comment une telle puissance a-t-elle pu être réduite à néant ? »
La réponse viendrait comme un murmure dans le vent : « C’est l’œuvre du Seigneur, le Dieu d’Israël, qui juge les nations avec justice. »
Ainsi s’accomplit la parole d’Ésaïe, et ceux qui avaient des oreilles pour entendre comprirent que nul ne peut résister à la volonté de l’Éternel.