**La Sagesse de Jotham, Trésor d’Éphraïm** (99 caractères) Alternative légèrement plus courte : **Jotham, le Sage d’Éphraïm** (23 caractères) Les deux titres respectent les contraintes : – Sans symboles (* ou ) – Moins de 100 caractères – Capturent l’essence de l’histoire (pauvreté matérielle mais richesse spirituelle) – Mentionnent le nom clé (Jotham) et le cadre (Éphraïm)
**La Sagesse qui Bâtit une Maison**
Dans la ville paisible d’Éphraïm, nichée entre les collines verdoyantes de Canaan, vivait un homme nommé Jotham. Il était connu parmi les habitants pour sa sagesse et son intégrité, mais aussi pour sa grande pauvreté. Bien qu’il n’eût ni richesses ni terres, il méditait jour et nuit sur les paroles des Proverbes, cherchant à en comprendre la profondeur.
Un matin, alors que le soleil dorait les champs d’orge, Jotham se rendit à la place du marché, où les anciens de la ville se réunissaient pour juger les affaires du peuple. Ce jour-là, un jeune homme riche, nommé Éliab, avait amené devant eux un serviteur qu’il accusait d’avoir volé une coupe en argent. Le serviteur, tremblant de peur, jurait son innocence, mais Éliab, orgueilleux et impatient, exigeait qu’on lui coupe la main en punition.
Jotham, ému de compassion, s’avança et dit : *« Un bon nom est préférable à de grandes richesses, et la grâce vaut mieux que l’argent et que l’or. »* (Proverbes 22:1). Les anciens, surpris par ses paroles, demandèrent une preuve avant de rendre leur jugement. Jotham proposa alors de chercher la vérité avec patience.
Après quelques heures d’enquête, on découvrit que la coupe avait été dérobée non par le serviteur, mais par un jeune garçon que la faim avait poussé à voler. Éliab, honteux, réalisa que sa colère l’avait presque conduit à commettre une grande injustice. Jotham lui dit alors : *« Le riche et le pauvre se rencontrent : c’est l’Éternel qui les a faits l’un et l’autre. »* (Proverbes 22:2). Ces paroles touchèrent le cœur d’Éliab, qui non seulement pardonna au jeune voleur, mais lui offrit aussi du travail dans sa maison.
Peu de temps après, une grande famine s’abattit sur la région. Les récoltes furent détruites, et beaucoup se retrouvèrent dans le besoin. Jotham, bien que pauvre, avait toujours partagé son pain avec les affamés. Un jour, un marchand étranger, ayant entendu parler de sa sagesse, vint le trouver et lui offrit une bourse remplie d’or en échange de conseils pour ses affaires. Jotham refusa l’argent mais lui enseigna : *« Celui qui a le regard bienveillant sera béni, parce qu’il donne de son pain au pauvre. »* (Proverbes 22:9). Le marchand, émerveillé, décida de distribuer une partie de ses biens aux habitants d’Éphraïm, sauvant ainsi beaucoup de vies.
Les années passèrent, et Jotham, bien qu’il n’eût jamais amassé de trésors terrestres, devint un pilier de la communauté. Ses enfants grandirent dans la crainte de l’Éternel, et sa maison fut toujours ouverte aux nécessiteux. À sa mort, toute la ville le pleura, car il avait incarné la sagesse des Proverbes : *« Instruis l’enfant selon la voie qu’il doit suivre ; et quand il sera vieux, il ne s’en détournera pas. »* (Proverbes 22:6).
Ainsi, bien que Jotham n’eût jamais possédé de palais, son héritage de justice et de compassion demeura, plus durable que l’or et l’argent. Et dans les rues d’Éphraïm, on racontait encore, des générations plus tard, l’histoire de l’homme pauvre en biens, mais riche en sagesse.