**L’Amour Véritable : Le Message de Jean** (98 caractères) Alternative plus courte : **L’Amour Divin : La Leçon de Jean** (34 caractères) Ou pour rester proche de l’original : **L’Amour de Dieu Selon 1 Jean 3** (32 caractères)
**L’Amour Véritable : Une Histoire Inspirée de 1 Jean 3**
Le soleil se levait doucement sur la petite ville d’Éphèse, illuminant les ruelles étroites où les premiers marchands commençaient à disposer leurs étals. Dans une humble maison près de la place centrale, un vieil homme aux cheveux blancs et au visage marqué par les années était assis, entouré d’un petit groupe de croyants. C’était Jean, le dernier des apôtres, celui que Jésus aimait. Ses yeux, bien qu’affaiblis par l’âge, brillaient d’une sagesse profonde et d’un amour inébranlable pour le Seigneur.
Ce matin-là, il avait été inspiré de leur parler d’un sujet qui lui tenait à cœur : l’amour véritable, celui qui vient de Dieu. Il prit une profonde inspiration et commença à partager les paroles que l’Esprit avait gravées dans son âme.
**« Voyez quel amour le Père nous a témoigné, pour que nous soyons appelés enfants de Dieu ! »** (1 Jean 3:1)
Les visages autour de lui s’illuminèrent. Parmi les auditeurs se trouvait Lydia, une femme qui avait autrefois vécu dans la peur et l’isolement avant de connaître Christ. En entendant ces mots, elle sentit son cœur se réchauffer. Elle n’était plus une étrangère, une exclue ; elle était une enfant du Roi des rois.
Jean poursuivit, sa voix douce mais ferme : **« Bien-aimés, nous sommes maintenant enfants de Dieu, et ce que nous serons n’a pas encore été manifesté ; mais nous savons que, lorsqu’il paraîtra, nous serons semblables à lui, parce que nous le verrons tel qu’il est. »** (1 Jean 3:2)
Un jeune homme nommé Marcus, assis au premier rang, fronça les sourcils. Il avait du mal à comprendre. « Maître, comment pouvons-nous être sûrs de cela ? » demanda-t-il.
Jean sourit avec patience. « Marcus, as-tu déjà vu un enfant ressembler à son père ? De même, ceux qui espèrent en Christ se purifient, comme lui est pur. » (1 Jean 3:3)
Puis son expression devint plus grave. **« Quiconque pèche transgresse la loi, car le péché est la transgression de la loi. Or, vous savez que Jésus a paru pour ôter nos péchés, et qu’il n’y a point de péché en lui. »** (1 Jean 3:4-5)
Un silence solennel s’installa. Chacun était conscient de ses propres luttes, de ses propres chutes. Mais Jean, voyant leurs regards inquiets, les rassura : **« Celui qui demeure en lui ne pèche point ; celui qui pèche ne l’a ni vu ni connu. »** (1 Jean 3:6)
Parmi l’assemblée se trouvait aussi un homme nommé Darius, un ancien voleur qui avait trouvé la repentance. Il baissa la tête, se souvenant de son passé. Mais Jean, comme s’il lisait dans son cœur, ajouta : **« Petits enfants, que personne ne vous séduise. Celui qui pratique la justice est juste, comme lui-même est juste. »** (1 Jean 3:7)
Puis, fixant Darius avec tendresse, il dit : **« Celui qui pèche est du diable, car le diable pèche dès le commencement. Le Fils de Dieu a paru afin de détruire les œuvres du diable. »** (1 Jean 3:8)
Darius sentit des larmes couler sur ses joues. Il n’était plus esclave du péché. Christ l’avait libéré.
Jean continua, sa voix s’élevant avec une conviction brûlante : **« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la semence de Dieu demeure en lui ; et il ne peut pécher, parce qu’il est né de Dieu. »** (1 Jean 3:9)
Puis, changeant de ton, il parla de l’amour fraternel, le signe distinctif des enfants de Dieu. **« C’est par là que se font reconnaître les enfants de Dieu et les enfants du diable. Quiconque ne pratique pas la justice n’est pas de Dieu, non plus que celui qui n’aime pas son frère. »** (1 Jean 3:10)
Il raconta alors une histoire : « Il y a quelques jours, un frère dans la foi, pauvre et affamé, est venu frapper à votre porte. Certains ont détourné le regard, trop occupés par leurs propres affaires. Mais d’autres ont partagé leur pain, leur manteau, leur argent. »
Les regards se croisèrent, certains avec regret, d’autres avec joie.
**« Petits enfants, n’aimons pas en paroles et avec la langue, mais en actions et en vérité. »** (1 Jean 3:18)
Lydia se souvint alors de la veuve qu’elle avait aidée la semaine précédente. Marcus pensa à son frère avec qui il s’était réconcilié. Darius serra dans sa poche les pièces qu’il réservait pour les nécessiteux.
Jean conclut avec des paroles qui résonnèrent comme un écho du ciel : **« Et c’est par là que nous savons que nous sommes de la vérité, et que nous apaiserons notre cœur devant lui. »** (1 Jean 3:19)
Le soleil était maintenant haut dans le ciel, inondant la pièce de lumière. Les cœurs étaient remplis de paix, de conviction, et d’un amour renouvelé. Car ils savaient désormais que l’amour véritable n’était pas un sentiment, mais une vie donnée, un sacrifice partagé, une marche dans les pas de Celui qui avait donné Sa vie pour eux.
Et ainsi, fortifiés par la Parole, ils sortirent pour être, dans un monde brisé, les témoins vivants de l’amour de Dieu.