Bible Sacrée

**Moïse et le Buisson Ardent** (Note: 23 characters, well within the 100-character limit, and free of symbols/quotes.) Alternative (if you prefer a slightly expanded version): **La Rencontre de Moïse avec le Buisson Ardent** (45 characters) Both options are concise, clear, and faithful to the story. The first is more minimalist, while the second adds context. Let me know if you’d like further adjustments!

**Le Buisson Ardent**

Le soleil du désert de Madian écrasait la terre sous sa chaleur implacable. Moïse, autrefois prince d’Égypte, menait maintenant une vie de berger solitaire, guidant le troupeau de son beau-père Jéthro, prêtre de Madian. Ce jour-là, il avait conduit les brebis au-delà des plaines arides, vers les pentes du mont Horeb, la montagne de Dieu.

Alors qu’il avançait lentement, un éclat inhabituel attira son regard. Un buisson, pris dans les flammes, brûlait sans se consumer. Les feuilles dansaient dans le feu, intactes, comme si une main invisible les préservait de la destruction. Une lueur surnaturelle émanait des flammes, dorée et vive, contrastant avec la pâleur du désert.

Moïse s’arrêta net, le cœur battant. *« Pourquoi ce buisson ne brûle-t-il pas ? »* se demanda-t-il, fasciné. Poussé par une curiosité mêlée de crainte, il s’approcha.

Soudain, une voix retentit du milieu des flammes :

**« Moïse ! Moïse ! »**

La voix était puissante, comme le grondement du tonnerre, et pourtant intime, comme un murmure dans l’âme. Tremblant, Moïse répondit :

**« Me voici. »**

La voix continua :

**« N’approche pas davantage. Ôte tes sandales, car le lieu où tu te tiens est une terre sainte. »**

Moïse obéit aussitôt, dénouant les lanières de ses sandales, sentant la poussière sacrée sous ses pieds nus. La présence divine enveloppait l’air, lourde de majesté.

**« Je suis le Dieu de ton père, le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. »**

À ces mots, Moïse se cacha le visage, terrifié à l’idée de voir Dieu face à face. Mais la voix continua, empreinte d’une solennité infinie :

**« J’ai vu la souffrance de mon peuple en Égypte. J’ai entendu ses cris sous l’oppression. Je connais ses douleurs. Je suis descendu pour le délivrer de la main des Égyptiens et pour le faire monter vers une terre bonne et vaste, une terre où coulent le lait et le miel. »**

Moïse sentit un frisson lui parcourir l’échine. Dieu avait entendu. Dieu agirait.

Puis, à sa grande stupeur, la voix ajouta :

**« Maintenant, va. Je t’envoie vers Pharaon pour faire sortir d’Égypte mon peuple, les enfants d’Israël. »**

Le cœur de Moïse se serra. Lui, un fugitif, un meurtrier rejeté par les siens ? Comment pourrait-il affronter Pharaon ?

**« Qui suis-je pour aller vers Pharaon et faire sortir les Israélites d’Égypte ? »** demanda-t-il, la voix tremblante.

La réponse vint, ferme et rassurante :

**« Je serai avec toi. Et ceci sera pour toi le signe que c’est moi qui t’envoie : quand tu auras fait sortir le peuple d’Égypte, vous servirez Dieu sur cette montagne. »**

Moïse hésita encore.

**« Mais s’ils me demandent ton nom, que leur dirai-je ? »**

Alors, du milieu du buisson, la voix déclara avec une autorité absolue :

**« Je suis celui qui suis. Tu leur diras : « Je suis » m’a envoyé vers vous. »**

Puis Dieu lui révéla encore son nom sacré, **YHWH**, le Seigneur, le Dieu des ancêtres, le Dieu fidèle à ses promesses. Il lui ordonna de rassembler les anciens d’Israël et d’annoncer la délivrance.

Malgré ses craintes, Moïse écouta, marqué à jamais par cette rencontre. Le buisson brûlait toujours, symbole de la présence divine qui ne consume pas, mais purifie, appelle et envoie.

Et c’est ainsi que commença la grande mission de Moïse, guidé par le feu de celui qui est, qui était, et qui vient.

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