Bible Sacrée

**La Glorieuse Cité de Sion, Joyau Divin** (99 caractères)

**La Glorieuse Cité de Sion**

Au cœur des montagnes éternelles, là où le soleil caresse les pierres sacrées de ses premiers rayons, s’élève la cité bien-aimée de l’Éternel : Sion. Fondée sur les sommets, elle est plus qu’une simple ville ; elle est le joyau de la couronne divine, le lieu où Dieu a choisi d’établir sa demeure parmi les hommes.

Les prophètes d’autrefois parlaient d’elle avec des mots enflammés, et le psalmiste, inspiré par l’Esprit, chanta un jour sa gloire : *« Elle est fondée sur les montagnes saintes. L’Éternel aime les portes de Sion plus que toutes les demeures de Jacob. Des choses glorieuses sont dites de toi, ville de Dieu ! »* (Psaume 87:1-3).

En ces temps anciens, les nations puissantes – l’Égypte aux pyramides orgueilleuses, Babylone la cruelle, Tyr la marchande, et même les lointains peuples de Cush – regardaient vers Sion avec étonnement. Comment une si petite ville, perchée sur une colline, pouvait-elle être si magnifique aux yeux du Très-Haut ?

Mais Dieu, dans sa sagesse infinie, avait un dessein plus grand. Un jour, il rassemblerait les peuples de toute la terre, non pour les opprimer, mais pour les inscrire dans le livre de vie. *« Je mentionnerai Rahab et Babylone parmi ceux qui me connaissent ; voici les Philistins, et les Tyriens, avec les Éthiopiens : celui-ci est né là »* (Psaume 87:4).

Et c’est ainsi que, dans les temps futurs, des hommes de toutes langues et de toutes races monteraient vers la montagne sainte. Ils chanteraient, danseront, et confesseraient que le Dieu d’Israël est le seul vrai Dieu. Les mères de Jérusalem accueilleraient avec joie ces enfants nés loin d’elle, car ils seraient désormais citoyens de la cité céleste.

Les sources de Siloé, qui coulaient doucement dans la vallée, deviendraient un fleuve puissant, symbole de la grâce divine s’étendant jusqu’aux extrémités de la terre. Les gardes sur les remparts ne scruteraient plus l’horizon avec crainte, mais avec espérance, car ils sauraient que le Seigneur lui-même veillait sur sa ville.

Et quand les musiciens prendraient leurs instruments, leurs voix s’élèveraient en un chœur triomphant : *« Toutes mes sources sont en toi, ô Sion ! »* (Psaume 87:7). Car en elle résidait la promesse de la rédemption, l’espérance des nations, et la lumière du monde à venir.

Ainsi, de génération en génération, le nom de Sion serait célébré, non seulement comme une ville de pierres, mais comme le symbole du royaume éternel de Dieu, où tous ses enfants, dispersés aux quatre coins du monde, seraient un jour rassemblés dans une joie sans fin.

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