Bible Sacrée

Here’s a concise French title for your Bible story (under 100 characters): **Le Festin de l’Orgueil et le Jugement de Samarie** (Alternative, shorter option if needed: **Le Banquet des Insouciants et la Prophétie**) Both fit your requirements—no symbols or quotes, and they capture the core themes of pride, feasting, and divine judgment.

**Le Festin des Insouciants**

Dans la ville opulente de Samarie, capitale du royaume d’Israël, le soleil couchant dorait les palais de marbre et les vastes demeures des notables. Les riches magistrats, les princes orgueilleux et les prêtres complaisants vivaient dans une insouciance coupable, croyant que leur prospérité était le signe de la faveur divine. Ils ignoraient les avertissements murmurés par les prophètes et méprisaient les pauvres qui gémissaient aux portes de la ville.

Parmi eux se trouvait un homme nommé Tobia, un noble influent, connu pour ses festins somptueux. Ce soir-là, il avait invité les grands du royaume à un banquet dans sa luxueuse résidence. Les murs étaient ornés d’ivoire finement sculpté, les lits de repos recouverts de soie pourpre, et les coupes débordaient de vin choisi. Des musiciens jouaient des mélodies envoûtantes, et les rires fusaient, étouffant les cris des affamés qui erraient dans les rues.

Tobia, allongé sur un divan, leva sa coupe en disant : « Buvons à notre gloire ! Qui donc est plus puissant que nous en Israël ? Nos greniers sont pleins, nos armées invincibles, et le temple de Béthel protège notre nation. » Les convives applaudirent, se délectant de leurs illusions.

Mais au même moment, dans les collines environnantes, un homme aux vêtements rudes, Amos, le berger de Tekoa, sentit l’Esprit de l’Éternel l’enflammer. Le Seigneur lui avait ouvert les yeux sur l’iniquité de Samarie, et sa colère grondait comme un tonnerre lointain. Amos descendit vers la ville, son cœur brûlant du message divin.

Alors que les nobles riaient encore, une ombre se dressa à l’entrée de la salle. Amos, le visage durci par le vent du désert, fixa l’assemblée d’un regard perçant. « Malheur à vous, insouciants de Sion, déclara-t-il d’une voix retentissante, et à vous, nobles de Samarie, qui vous croyez intouchables ! »

Un silence glacé tomba. Tobia, irrité, se redressa : « Qui es-tu pour interrompre notre festin ? »

« Je suis la voix de celui que vous ignorez, répondit Amos. Vous vous vautrez dans le luxe tandis que Joseph est brisé ! Vous vous engraissez comme des bêtes prêtes pour l’abattoir, sans voir que le jugement approche ! »

Les convives éclatèrent de rire, mais Amos continua, implacable : « L’Éternel a juré par lui-même : ces palais d’ivoire seront réduits en ruines. Vos festins se changeront en deuil, vos chants en lamentations. Voici que l’ennemi monte contre vous, et vous serez traînés en captivité, les premiers parmi les exilés ! »

Tobia, pâle de rage, ordonna aux gardes de chasser le prophète. Mais dès qu’Amos eut disparu dans la nuit, un frisson parcourut l’assemblée. Le vin leur parut amer, et les éclats de rire s’éteignirent.

Peu de temps après, comme Amos l’avait annoncé, les armées assyriennes envahirent le pays. Les palais furent incendiés, les riches égorgés ou emmenés en esclavage. Tobia, qui avait méprisé l’avertissement, se retrouva enchaîné, marchant vers un pays étranger, pleurant sur son orgueil insensé.

Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur : « Ils ont repoussé le jour du malheur, mais celui-ci s’est approché. » (Amos 6:3)

La leçon resta gravée dans les cendres de Samarie : ceux qui vivent dans l’orgueil et l’injustice, sans craindre Dieu, préparent leur propre ruine. Mais heureux sont ceux qui écoutent l’avertissement et cherchent la justice, car le Seigneur est leur refuge.

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