**Le Psaume 120 : Un Cri dans la Détresse**

Dans les temps anciens, bien avant que les rois ne règnent sur Israël, il y avait un homme nommé Elkan. Il vivait dans une région montagneuse, loin de Jérusalem, entouré de tribus belliqueuses qui ne connaissaient pas le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Ces peuples adoraient des idoles de pierre et de bois, et leurs cœurs étaient remplis de tromperie et de violence.

Elkan était un homme pieux, un descendant de Lévi, qui gardait précieusement les paroles des anciens, transmises de génération en génération. Mais chaque jour, il subissait les moqueries et les menaces de ses voisins. Les mensonges circulaient à son sujet, et certains cherchaient même à lui tendre des pièges pour le faire tomber dans le péché ou le livrer à une mort honteuse.

Un soir, alors que le soleil disparaissait derrière les collines, Elkan s’agenouilla dans sa modeste demeure, le cœur lourd. Les insultes de ses ennemis résonnaient encore dans ses oreilles. * »Pourquoi les méchants prospèrent-ils ? »* murmura-t-il. * »Pourquoi, Seigneur, permets-tu que ceux qui haïssent la paix dominent sur les justes ? »*

Alors, inspiré par l’Esprit, il éleva sa voix vers les cieux et pria avec une profonde détresse :

*« Éternel, je crie à toi dans la détresse, et tu me réponds.
Délivre mon âme des lèvres menteuses, de la langue trompeuse ! »*

Sa prière monta comme un parfum vers le ciel, et une paix inexplicable envahit son cœur. Il savait que le Dieu de ses pères entendait sa supplication.

Les jours suivants, les ennemis d’Elkan redoublèrent de fausseté. Ils répandirent de fausses rumeurs, prétendant qu’il maudissait leurs dieux et qu’il méritait d’être chassé. Mais Elkan, au lieu de répondre par la colère, continua de se confier en l’Éternel.

Une nuit, alors qu’il méditait sur les promesses divines, une vision lui fut donnée : il vit un feu descendre du ciel, consumant les mensonges comme de la paille sèche. Une voix lui dit : *« Je suis ton bouclier. Ceux qui t’oppriment tomberont dans la fosse qu’ils ont creusée. »*

Rempli d’une force nouvelle, Elkan sortit au matin et affronta ses détracteurs avec sagesse. Il leur parla de la justice du vrai Dieu, du jugement qui vient, et du refuge que l’on trouve en Lui seul. Certains se moquèrent, mais d’autres, touchés par ses paroles, commencèrent à réfléchir.

Peu à peu, la situation changea. Les plus violents parmi ses ennemis furent frappés par des malheurs inexpliqués, tandis que ceux qui avaient écouté Elkan se tournèrent vers le Dieu vivant. La paix revint dans la région, et Elkan devint un guide pour ceux qui cherchaient la vérité.

Des années plus tard, assis sous un olivier, il enseignait à ses enfants et petits-enfants : *« L’Éternel entend toujours le cri de ceux qui l’invoquent avec sincérité. Même au milieu des mensonges et de la guerre, Il est notre secours. »*

Et ainsi, la prière d’Elkan, semblable au Psaume 120, devint un héritage pour les générations futures, rappelant que Dieu délivre toujours ceux qui crient à Lui dans l’épreuve.

**Fin.**