Here’s a concise French title within 100 characters, without symbols or quotes: **La Chute de Babylone : Jugement et Délivrance** (96 characters) Alternative (shorter): **Babylone Tombe sous le Jugement Divin** (88 characters) Both capture the core themes of divine judgment and implied redemption while staying within limits. Let me know if you’d like any adjustments!
**La Chute de Babylone : Un Jugement Divin**
Au temps où Babylone régnait en maîtresse orgueilleuse sur les nations, se croyant invincible et éternelle, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Ésaïe. Le Très-Haut, dans sa justice, avait résolu de juger cette cité arrogante qui foulait aux pieds les faibles et se glorifiait dans sa puissance.
Babylone, la grande ville aux murailles impénétrables, aux jardins suspendus qui semblaient toucher le ciel, se pavana longtemps dans sa splendeur. Ses prêtres invoquaient des idoles muettes, ses marchands s’enrichissaient par la fraude, et ses rois se vantaient d’être des dieux. Elle traitait les peuples conquis avec une cruauté sans nom, croyant que nul ne pourrait jamais l’arrêter.
Mais le Seigneur, le Dieu d’Israël, déclara :
*« Descends, assieds-toi dans la poussière, vierge, fille de Babylone ! Assieds-toi à terre, sans trône, fille des Chaldéens ! On ne t’appellera plus délicate et voluptueuse. Prends les meules et mouds de la farine, ôte ton voile, relève les pans de ta robe, découvre tes jambes, traverse les fleuves ! Ta nudité sera découverte, et ta honte sera vue. Je me vengerai, et je n’épargnerai personne. »*
Ainsi parlait le Seigneur des armées.
Babylone, qui se disait : *« Je serai à jamais une souveraine, une reine éternelle »*, ne réfléchissait pas aux conséquences de ses actes. Elle ne se souvenait pas que c’était le Dieu d’Israël qui avait livré entre ses mains son peuple, non parce qu’elle était plus juste, mais à cause des péchés d’Israël. Elle s’était enivrée du sang des saints et avait cru que sa magie, ses astrologues et ses devins la protégeraient.
Mais voici ce que déclara le Seigneur :
*« Qu’elles persistent donc, tes incantations, et la multitude de tes sortilèges, auxquels tu as consacré ton labeur depuis ta jeunesse ! Peut-être pourras-tu en tirer profit, peut-être deviendras-tu redoutable. Tu t’es fatiguée à force de consulter tes devins. Qu’ils se lèvent donc et te sauvent, ceux qui étudient le ciel, qui observent les étoiles, qui annoncent, de mois en mois, ce qui doit t’arriver ! »*
Mais aucun d’eux ne put la sauver.
Le jour du jugement arriva comme un voleur dans la nuit. Les Mèdes et les Perses, instruments de la colère divine, franchirent les remparts que Babylone croyait inviolables. Ses prêtres, ses sages, ses astrologues furent frappés de stupeur. Les eaux de l’Euphrate, qu’elle avait détournées pour sa gloire, furent utilisées contre elle. Ses portes furent enfoncées, ses trésors pillés, et ses enfants écrasés sans pitié.
En une seule nuit, la reine des nations fut réduite en ruines.
*« Voici qu’ils sont devenus comme de la paille, le feu les consume, ils ne sauveront pas leur vie de la puissance des flammes. »*
Ainsi s’accomplit la parole du Seigneur.
Babylone, qui avait opprimé les justes et ri de leur souffrance, fut abandonnée comme une prostituée sur le bord du chemin. Ses enchantements, ses richesses, son arrogance—rien ne put la délivrer. Car le Seigneur, le Saint d’Israël, avait parlé, et qui peut annuler sa parole ?
Et pourtant, dans sa miséricorde, Dieu laissa un espoir à son peuple. Car si Babylone tombait, c’était pour que les captifs de Juda puissent revenir. Le jugement de l’orgueilleuse cité annonçait la délivrance des humbles.
Ainsi, la chute de Babylone demeure un avertissement pour tous les empires qui s’élèvent contre le ciel. Car il n’y a de sagesse que dans la crainte de l’Éternel, et il n’y a de force que dans l’humilité devant Celui qui tient les destinées des nations entre ses mains.