**Samson et le lion de Timna** (98 caractères) Alternative plus courte : **La force de Samson contre le lion** (32 caractères)
**L’Histoire de Samson et le Lion de Timna**
En ces jours-là, Israël était sous le joug des Philistins, et l’Éternel cherchait un libérateur pour son peuple. Parmi les Danites, il y avait un homme nommé Manoach, de la ville de Tsorea. Sa femme était stérile, mais un ange du Seigneur lui apparut et annonça qu’elle enfanterait un fils consacré à Dieu dès le ventre de sa mère. Ce fils serait un naziréen, voué à ne jamais boire de vin ni se raser les cheveux, car il délivrerait Israël de la main des Philistins.
L’enfant naquit et fut appelé Samson. Il grandit sous la bénédiction de l’Éternel, et l’Esprit de Dieu commença à agir puissamment en lui.
Un jour, alors que Samson était devenu un jeune homme vigoureux, il descendit à Timna, une ville philistine. En chemin, il traversa les vignes verdoyantes qui bordaient la vallée de Sorek, où les grappes de raisins mûrs pendaient lourdes sous le soleil brûlant. Soudain, un rugissement retentit entre les rochers. Un lion formidable, à la crinière épaisse et aux yeux flamboyants, bondit sur Samson, prêt à le déchirer.
Mais l’Esprit de l’Éternel saisit Samson avec une force surnaturelle. Sans arme, il étendit ses mains puissantes, saisit le lion par les mâchoires et, dans un déploiement de force divine, le déchira en deux comme s’il s’agissait d’un chevreau. Le corps du fauve gisait inerte sur le chemin, tandis que Samson poursuivit sa route comme si de rien n’était, sans même en parler à ses parents.
Quelque temps après, Samson retourna à Timna pour prendre femme parmi les Philistines, car il avait été attiré par une jeune fille qu’il avait vue. Bien que ses parents eussent préféré qu’il épouse une femme de leur peuple, ils ignoraient que cela venait de l’Éternel, qui cherchait un prétexte pour confronter les Philistins.
En revenant pour les noces, Samson quitta la route principale pour revoir le lion qu’il avait tué. À sa grande surprise, un essaim d’abeilles s’était installé dans la carcasse, produisant un miel doré et parfumé. Il en prit à pleines mains et en mangea tout en marchant, puis en offrit à ses parents sans leur révéler son origine.
Lors des festivités du mariage, selon la coutume philistine, Samson proposa une énigme aux trente jeunes hommes qui l’accompagnaient :
*« De celui qui mange est sorti ce qui se mange,*
*et du fort est sorti le doux. »*
Il leur promit trente tuniques et trente vêtements de rechange s’ils résolvaient l’énigme en sept jours. Mais ceux-ci, incapables de trouver la réponse, menacèrent la femme de Samson de brûler sa maison si elle ne leur extorquait pas le secret. Sous les pleurs et les pressions, elle finit par trahir son époux et révéla la solution.
Le septième jour, avant le coucher du soleil, les Philistins répondirent avec arrogance :
*« Qu’y a-t-il de plus doux que le miel,*
*et de plus fort que le lion ? »*
Samson, comprenant la trahison, fut saisi par la colère. L’Esprit de l’Éternel le revêtit à nouveau de force. Il descendit à Askalon, tua trente Philistins, prit leurs dépouilles et paya la dette des tuniques. Puis, dans un geste de rupture, il retourna chez son père, laissant sa femme à l’un de ses compagnons.
Ainsi commença la vengeance de Samson contre les Philistins, car l’Éternel l’utilisait pour secouer le joug de l’oppresseur. Chaque acte, même incompris des hommes, servait le dessein divin de délivrance.
Et la main de Dieu était avec lui.