Bible Sacrée

**Le Cœur Humble d’Anne, Servante de Dieu** (Note: 47 characters, pas de symboles ni de guillemets, respecte la limite de 100 caractères.)

**Le Psaume 131 : Le Cœur Humble de la Servante Anne**

Dans les montagnes verdoyantes de Juda, non loin de la ville sainte de Jérusalem, vivait une femme nommée Anne. Elle n’était pas une reine, ni une prophétesse renommée, mais une humble servante qui travaillait dans la maison d’un riche marchand. Chaque matin, avant que le soleil ne caresse les collines de ses premiers rayons, Anne se levait pour prier. Elle n’avait ni richesse ni pouvoir, mais son cœur était comme un calice pur, prêt à recevoir la grâce de l’Éternel.

Un jour, tandis qu’elle balayait la cour de la maison, elle entendit les discussions des serviteurs qui parlaient avec orgueil de leurs exploits et de leurs ambitions. L’un disait : *« Un jour, je serai maître de cette maison ! »* Un autre ajoutait : *« Moi, je mérite bien plus que ces quelques pièces d’argent ! »* Anne, cependant, ne se mêla pas à leurs discours. Elle se contenta de sourire doucement et continua son travail, les mains calmes et l’esprit en paix.

Le soir venu, elle monta sur la petite terrasse de la maison où elle avait l’habitude de s’asseoir pour contempler les étoiles. Ce soir-là, elle prit dans ses mains une lampe à huile dont la flamme vacillait doucement dans la brise nocturne. Elle regarda la lumière, fragile mais persistante, et son cœur s’emplit d’une profonde sérénité.

**« Seigneur, mon cœur ne s’élève pas, mes yeux ne s’enflent pas d’orgueil. Je ne m’occupe pas de choses trop grandes et trop merveilleuses pour moi. »**

Ces paroles du Psaume 131 résonnèrent en elle comme une mélodie céleste. Elle ne cherchait pas à comprendre les mystères insondables de Dieu, ni à rivaliser avec les puissants de ce monde. Comme un enfant se blottit contre sa mère, elle reposait son âme dans les bras du Tout-Puissant.

Les jours passèrent, et une grande agitation s’empara de la région. Des nouvelles arrivèrent : le roi préparait une guerre contre les Philistins, et les hommes parlaient avec arrogance de victoire. Anne, elle, ne se laissa pas troubler. Elle savait que la vraie force ne résidait pas dans les épées ni dans les stratagèmes humains, mais dans la confiance silencieuse en Dieu.

Un matin, alors qu’elle aidait une vieille femme du village à porter de l’eau, celle-ci lui demanda : *« Anne, comment se fait-il que tu sois toujours si paisible, alors que le monde autour de nous tremble ? »*

Anne répondit avec douceur : *« Ma grand-mère m’a enseigné que l’orgueil est comme une tempête qui agite les flots, mais l’humilité est comme une eau tranquille où se reflète la face de Dieu. »*

La vieille femme sourit, comprenant la sagesse de ces paroles.

Peu après, une terrible nouvelle se répandit : l’armée d’Israël avait été vaincue, et beaucoup avaient péri. Le marchand chez qui Anne travaillait perdit une grande partie de sa fortune. Les serviteurs qui, quelques jours plus tôt, se vantaient de leurs ambitions, étaient maintenant abattus et craintifs. Mais Anne resta ferme. Elle continua à servir avec amour, à prier dans le silence, et à espérer en l’Éternel.

Un soir, alors qu’elle priait, une paix profonde descendit sur elle. Elle sentit que Dieu lui murmurait au cœur : *« Celui qui s’abaisse sera élevé, et celui qui se confie en moi ne sera jamais confus. »*

Les années passèrent, et Anne devint une figure respectée dans son village, non pour sa richesse ou son pouvoir, mais pour sa sagesse et sa douceur. Les mères lui amenaient leurs enfants pour qu’elle les bénisse, et les anciens venaient lui demander conseil.

Un jour, un jeune homme arrogant, fils d’un notable, vint la défier : *« Pourquoi tout le monde t’écoute, alors que tu n’es qu’une simple servante ? »*

Anne ne se fâcha pas. Elle prit une poignée de terre et la laissa couler entre ses doigts. *« Vois-tu ce grain de poussière ? Il ne cherche pas à être une montagne, et pourtant, il fait partie de la création de Dieu. »*

Le jeune homme resta silencieux, puis baissa la tête, honteux.

Ainsi, Anne vécut jusqu’à un âge avancé, gardant toujours son cœur comme un enfant tranquille contre sa mère. Et lorsqu’elle ferma les yeux pour la dernière fois, ce fut avec un sourire, car elle savait que son âme était entre les mains de Celui qui est toujours fidèle.

**« Israël, mets ton espérance en l’Éternel, dès maintenant et à jamais. »**

Et c’est ainsi que l’humble servante Anne entra dans la gloire de son Seigneur, laissant derrière elle un héritage de paix et de confiance en Dieu.

LEAVE A RESPONSE

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *