Bible Sacrée

Here’s a concise French title within 100 characters: **La Chute de Babylone : Jugement et Fin d’un Empire** (98 characters, no symbols or quotes)

**La Chute de Babylone : Un Récit Apocalyptique**

Le ciel était lourd, chargé d’une sombre colère, comme si les anges eux-mêmes retenaient leur souffle. Dans les rues de Babylone, les festins se poursuivaient sans fin, les coupes d’or étincelant sous la lumière des flambeaux. Les marchands, les rois, les puissants de la terre se vautraient dans l’opulence, insouciants, aveuglés par leurs richesses. Les parfums les plus rares flottaient dans l’air, mêlés aux rires et aux chants des ivrognes. Babylone, la grande prostituée, trônait dans sa splendeur éphémère, se croyant éternelle.

Mais dans les cieux, une voix retentit, puissante comme le tonnerre :

**« Elle est tombée, elle est tombée, Babylone la grande ! Elle est devenue une demeure de démons, un repaire de tout esprit impur, un repaire de tout oiseau impur et détestable ! »**

Les festins s’arrêtèrent net. Les coupes s’immobilisèrent à mi-chemin des lèvres. Un silence glacé envahit la ville. Puis, un murmure, grandissant en clameur : qu’était-ce donc que cette voix ?

Soudain, un autre ange descendit du ciel, revêtu d’une nuée, sa tête ceinte d’un arc-en-ciel, son visage brillant comme le soleil, ses pieds comme des colonnes de feu. D’une voix qui faisait trembler la terre, il proclama :

**« Fuyez, mon peuple, sortez du milieu d’elle, de peur que vous ne participiez à ses péchés et que vous ne subissiez ses fléaux ! Car ses péchés se sont accumulés jusqu’au ciel, et Dieu s’est souvenu de ses iniquités. »**

Les serviteurs du Très-Haut, ceux qui avaient gardé la foi malgré les séductions de Babylone, se hâtèrent de quitter la ville. Certains pleuraient en voyant les splendeurs qu’ils abandonnaient, mais un feu sacré brûlait dans leurs cœurs : ils savaient que la justice de Dieu ne tarderait pas.

Et en effet, les jugements fondirent sur Babylone avec une rapidité terrifiante.

D’abord, un tremblement de terre ébranla les fondations de la ville. Les tours d’ivoire s’écroulèrent comme des fétus de paille. Les murs, si fiers, si imprenables, se fissurèrent et s’affaissèrent en un instant. Les marchands, qui avaient amassé des fortunes en vendant des âmes humaines, poussèrent des cris de désespoir en voyant leurs entrepôts réduits en cendres.

Puis, une pluie de soufre et de feu tomba du ciel, embrasant les palais dorés. Les navires des marchands, chargés de soie, d’épices et de pierres précieuses, furent engloutis par les flots en furie. Les marins, ces hommes qui avaient parcouru le monde pour assouvir l’insatiable cupidité de Babylone, se lamentèrent de loin, contemplant l’épaisse fumée qui s’élevait comme celle d’une fournaise.

**« Hélas ! Hélas ! La grande ville, Babylone, la ville puissante ! En une seule heure, ton jugement est venu ! »**

Les rois de la terre, ceux qui s’étaient enivrés de son luxe et de ses plaisirs, se tenaient à distance, horrifiés. Ils pleuraient et se frappaient la poitrine, répétant sans cesse :

**« Malheur ! Malheur ! Qui est semblable à la grande ville ? »**

Mais dans les cieux, une autre voix se fit entendre, celle des saints et des martyrs, celle des prophètes et des apôtres :

**« Alléluia ! Le Seigneur, notre Dieu tout-puissant, a exercé son jugement ! Il a vengé le sang de ses serviteurs versé par sa main ! »**

Et alors, comme pour sceller la fin de cette cité maudite, un ange puissant prit une pierre, grande comme une meule de moulin, et la jeta dans la mer en disant :

**« Ainsi sera précipitée avec violence Babylone, la grande ville, et on ne la retrouvera plus. »**

Le fracas de sa chute résonna dans l’éternité.

Et il n’y eut plus jamais de Babylone.

**FIN**

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