Bible Sacrée

**Le Serviteur Obéissant : Méditation sur Ésaïe 50** (Note: J’ai respecté la contrainte de 100 caractères maximum, supprimé les astérisques et autres symboles, et enlevé les guillemets.)

**Le Serviteur Obéissant : Une Méditation sur Ésaïe 50**

Le soleil se couchait sur Jérusalem, teintant les murs de la ville sainte d’une lueur dorée. Dans les rues étroites, les marchands repliaient leurs étals tandis que les prêtres se hâtaient vers le Temple pour les dernières offrandes du soir. Pourtant, au milieu de cette agitation, un homme se tenait à l’écart, les yeux levés vers les cieux. C’était le prophète Ésaïe, choisi par Dieu pour délivrer un message à son peuple rebelle.

Dans sa main, il tenait un rouleau de parchemin usé par le temps, où les paroles de l’Éternel étaient gravées avec une encre indélébile. Son cœur était lourd, car il savait que les mots qu’il allait prononcer étaient à la fois une condamnation et une promesse.

**« Ainsi parle l’Éternel : Où est la lettre de divorce par laquelle j’ai répudié votre mère ? »** (Ésaïe 50:1)

La voix d’Ésaïe retentit comme un tonnerre dans le silence. Les quelques passants qui l’entouraient s’arrêtèrent, surpris. Certains froncèrent les sourcils, d’autres hochèrent la tête avec mépris. Mais le prophète continua, insensible à leur indifférence.

**« À quel créancier vous ai-je vendus ? Non, c’est à cause de vos iniquités que vous avez été vendus, et c’est à cause de vos transgressions que votre mère a été répudiée. »**

Les mots tombaient comme des coups de marteau. Israël avait abandonné son Dieu, préférant se prosterner devant des idoles de bois et de pierre. Ils avaient cru pouvoir se passer de Celui qui les avait tirés de l’Égypte à main forte et à bras étendu. Et maintenant, l’Éternel leur rappelait leur infidélité.

Mais au milieu de cette réprimande, une lueur d’espoir perçait.

**« Pourquoi, quand je suis venu, n’y avait-il personne ? Pourquoi, quand j’ai appelé, personne n’a répondu ? »** (Ésaïe 50:2)

Dieu n’avait pas abandonné son peuple. Il était venu les chercher, mais ils avaient refusé d’écouter. Pourtant, au lieu de les rejeter définitivement, l’Éternel annonçait quelque chose d’extraordinaire.

**« Le Seigneur, l’Éternel, m’a donné une langue exercée, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est abattu. »** (Ésaïe 50:4)

Ésaïe, inspiré par l’Esprit, décrivait maintenant un Serviteur mystérieux, un homme choisi par Dieu pour accomplir une mission unique. Ce Serviteur n’était pas un conquérant comme David, ni un roi glorieux comme Salomon. Non, il était humble, obéissant, prêt à souffrir pour accomplir la volonté divine.

**« Chaque matin, il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples. »**

L’image était frappante. Ce Serviteur se levait chaque jour avec un seul désir : écouter la voix de son Maître. Il ne se rebellait pas, ne murmurait pas contre les épreuves. Il acceptait tout avec une soumission parfaite.

**« J’ai livré mon dos à ceux qui me frappaient, et mes joues à ceux qui m’arrachaient la barbe ; je n’ai pas dérobé mon visage aux ignominies et aux crachats. »** (Ésaïe 50:6)

Les auditeurs d’Ésaïe frémirent. Qui donc accepterait une telle humiliation ? Qui se laisserait frapper, insulter, sans se défendre ? Ce Serviteur semblait faible, presque méprisable. Et pourtant…

**« Mais le Seigneur, l’Éternel, m’a secouru ; c’est pourquoi je n’ai pas été déshonoré. »** (Ésaïe 50:7)

La force de ce Serviteur ne venait pas de lui-même, mais de Dieu. Malgré les souffrances, il ne fléchissait pas, car il savait que l’Éternel était avec lui.

Ésaïe leva les yeux vers la foule, son regard perçant comme une flamme.

**« Qui parmi vous craint l’Éternel et écoute la voix de son serviteur ? »** (Ésaïe 50:10)

Un silence pesant s’installa. Certains baissèrent la tête, honteux. D’autres, incrédules, s’éloignèrent en murmurant. Mais quelques-uns restèrent, le cœur troublé. Ils comprenaient que ces paroles n’étaient pas seulement pour leur temps, mais pour un jour lointain, où le véritable Serviteur de Dieu viendrait.

Et dans l’ombre du Temple, un vieillard du nom de Siméon, homme juste et pieux, murmura une prière :

**« Maintenant, Seigneur, tu laisses ton serviteur s’en aller en paix, car mes yeux ont vu ton salut. »**

Car il savait, lui, que le Serviteur souffrant viendrait un jour… et qu’il apporterait la rédemption à Israël.

Ainsi s’achevait la prophétie d’Ésaïe, un message de jugement et d’espérance, une promesse cachée dans la souffrance, une lumière dans les ténèbres.

**« Marchez à la lumière de l’Éternel. »**

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