Bible Sacrée

**Le Dernier Discours de Moïse** (99 caractères)

**Le Testament de la Terre Promise**

Le soleil levant étirait ses doigts dorés sur les collines de Moab, éclairant le visage ridé de Moïse, dont les yeux brillaient d’une sagesse forgée par quarante années dans le désert. Autour de lui, le peuple d’Israël, une mer de visages marqués par l’attente et l’espoir, se pressait pour écouter une dernière fois la voix de celui qui les avait guidés depuis l’Égypte.

Moïse leva les mains, et un silence sacré tomba sur l’assemblée. « Écoutez, ô Israël, les commandements que je vous donne aujourd’hui, » commença-t-il d’une voix forte, portée par le vent comme un écho divin. « Aimez l’Éternel, votre Dieu, et gardez toujours ses préceptes, ses ordonnances et ses lois. »

Il fit un geste vers l’horizon, où se dessinaient les contours lointains de la Terre Promise. « Voyez cette terre que l’Éternel vous donne, un pays de montagnes et de vallées, abreuvé par la pluie du ciel. Ce n’est pas comme l’Égypte, où vous deviez peiner pour irriguer vos champs. Non, cette terre a les yeux de l’Éternel fixés sur elle, du commencement à la fin de l’année. »

Les murmures emplis d’émerveillement parcoururent la foule. Moïse continua, sa voix tantôt sévère, tantôt pleine de compassion. « Si vous obéissez à mes commandements, si vous aimez l’Éternel et le servez de tout votre cœur, Il enverra la pluie en son temps, et vous moissonnerez le blé, le vin et l’huile en abondance. Vos greniers seront comblés, et vos troupeaux se multiplieront. »

Puis son regard s’assombrit. « Mais prenez garde ! Si votre cœur se détourne, si vous servez d’autres dieux et vous prosternez devant eux, la colère de l’Éternel s’enflammera contre vous. Le ciel se fermera comme un métal brûlant, la terre refusera ses fruits, et vous disparaîtrez rapidement de ce bon pays que l’Éternel vous donne. »

Un frisson parcourut l’assemblée. Les mères serrèrent leurs enfants contre elles, et les vieillards hochèrent la tête, se souvenant des jours de rébellion et de châtiment dans le désert.

Moïse, voyant leur crainte, adoucit son ton. « C’est pourquoi, placez ces paroles dans votre cœur et dans votre âme. Liez-les comme un signe sur vos mains, et qu’elles soient comme un fronteau entre vos yeux. Enseignez-les à vos enfants, en en parlant quand tu seras dans ta maison, quand tu marcheras sur le chemin, quand tu te coucheras et quand tu te lèveras. »

Il désigna les pierres dressées à leurs côtés, gravées des lois de l’Alliance. « Écrivez-les sur les montants de vos portes et sur vos portails, afin que vos jours et ceux de vos enfants se multiplient dans ce pays ruisselant de lait et de miel, comme l’Éternel l’a promis à vos pères. »

Un vent puissant souffla alors, soulevant la poussière du désert comme un rappel de la présence divine. Moïse leva les yeux vers le ciel, puis vers le peuple. « Aujourd’hui, je vous donne le choix entre la bénédiction et la malédiction. La bénédiction, si vous obéissez ; la malédiction, si vous désobéissez et abandonnez l’alliance. Choisissez donc la vie, afin que vous viviez, vous et votre descendance ! »

Et comme le soleil atteignait son zénith, inondant la plaine de Moab d’une lumière éclatante, le peuple répondit d’une seule voix : « Tout ce que l’Éternel a dit, nous le ferons ! »

Moïse inclina la tête, satisfait. L’alliance était renouvelée. Le chemin vers la Terre Promise était ouvert. Mais dans son cœur, il savait que l’épreuve de la fidélité commençait seulement.

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Bible Sacrée

**La Puissance du Nom de Jésus** **Un récit basé sur Actes 4** Le soleil levant dorait les murs de Jérusalem, répandant une lumière chaude sur les ruelles étroites où les fidèles se rassemblaient déjà pour la prière du matin. Pierre et Jean, remplis du Saint-Esprit, venaient de guérir un boiteux à la Belle Porte du Temple, et la nouvelle de ce miracle s’était répandue comme une traînée de poudre dans toute la ville. Les gens murmuraient, émerveillés, mais parmi les chefs religieux, l’inquiétude grandissait. Les prêtres, le capitaine du Temple et les sadducéens, troublés par cette proclamation audacieuse de la résurrection de Jésus, firent arrêter les deux apôtres et les jetèrent en prison jusqu’au lendemain. La nuit fut longue, mais Pierre et Jean, au lieu de trembler, priaient et chantaient des psaumes, leur cœur brûlant de la présence du Seigneur. Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes se rassemblèrent dans la salle du Sanhédrin. Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, et d’autres membres des grandes familles sacerdotales prirent place avec solemnité. On fit venir Pierre et Jean, et tous les regards se tournèrent vers eux, chargés de suspicion. — « Par quelle puissance, ou au nom de qui avez-vous fait cela ? » demanda l’un d’eux, le visage durci par l’orgueil. Pierre, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux avec assurance. Son visage rayonnait d’une paix surnaturelle, et sa voix porta comme un écho prophétique dans la salle silencieuse. — « Chefs du peuple et anciens d’Israël, si nous sommes interrogés aujourd’hui au sujet d’un bienfait accordé à un homme infirme, pour savoir comment il a été guéri, sachez-le, vous tous, et tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se tient devant vous en pleine santé ! » Un frisson parcourut l’assemblée. Les mots de Pierre frappaient comme des coups de marteau, rappelant à ces hommes leur culpabilité. Il poursuivit, citant les Écritures : — « Jésus est la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, et qui est devenue la pierre angulaire. Il n’y a de salut en aucun autre, car aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés. » Les membres du Sanhédrin échangèrent des regards perplexes. La hardiesse de ces hommes, simples pêcheurs de Galilée, les stupéfiait. Ils reconnaissaient en eux une autorité qui ne venait pas des écoles rabbiniques, mais d’une source bien plus puissante. Après avoir délibéré à voix basse, ils décidèrent de les menacer pour les réduire au silence. — « Nous vous défendons strictement de parler ou d’enseigner au nom de cet homme ! » tonna l’un d’eux. Mais Pierre et Jean répondirent sans hésitation : — « Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à lui ? Jugez-en vous-mêmes. Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » Les chefs, ne trouvant aucun motif pour les punir à cause du peuple qui glorifiait Dieu pour ce miracle, les relâchèrent après de nouvelles menaces. De retour parmi les frères, Pierre et Jean racontèrent tout ce qui s’était passé. À l’unisson, les croyants élevèrent leur voix vers Dieu dans une prière fervente : — « Maître, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, étends ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus ! » Le lieu où ils étaient assemblés fut secoué, et tous furent remplis du Saint-Esprit. Ils parlèrent la parole de Dieu avec hardiesse, unis dans un même cœur et un même esprit. Ainsi, malgré l’opposition, l’Église grandissait, portée par la puissance du nom de Jésus. Les croyants partageaient tout, et une grande grâce reposait sur eux. Et chaque jour, le Seigneur ajoutait à leur nombre ceux qui étaient sauvés. **Fin.** **Titre suggéré (moins de 100 caractères) :** **La Puissance du Nom de Jésus** (Le titre original est déjà concis et percutant, respectant la limite de caractères.)