Bible Sacrée

La Résurrection de Jésus : Une Lumière Éternelle

**La Résurrection de Jésus-Christ**

Le premier jour de la semaine, à l’aube, alors que le soleil commençait à peine à colorer l’horizon de teintes dorées, Marie de Magdala et l’autre Marie, mère de Jacques et de Joseph, se rendirent au tombeau où Jésus avait été déposé. Leur cœur était lourd de chagrin, car elles avaient vu leur Seigneur crucifié et enseveli trois jours auparavant. Elles portaient des aromates, préparés avec soin, pour embaumer le corps de Jésus, selon la coutume juive.

Le chemin qui menait au tombeau était silencieux, à l’exception du bruissement des feuilles sous leurs pas. Le ciel, encore sombre, semblait refléter leur tristesse. Mais soudain, un événement extraordinaire se produisit. La terre trembla violemment, comme si la création elle-même se réveillait pour célébrer une gloire cachée. Un ange du Seigneur descendit du ciel, son visage brillant comme l’éclair et ses vêtements blancs comme la neige. Il roula la pierre qui scellait l’entrée du tombeau et s’assit dessus. Les gardes romains, postés là pour surveiller le sépulcre, furent saisis d’une terreur si intense qu’ils tombèrent à terre, comme morts.

Les deux femmes, bien que bouleversées par ce qu’elles venaient de voir, furent remplies d’une crainte mêlée d’espoir. L’ange, voyant leur perplexité, leur dit d’une voix douce mais puissante : « Ne craignez point, car je sais que vous cherchez Jésus, celui qui a été crucifié. Il n’est point ici ; il est ressuscité, comme il l’avait dit. Venez, voyez l’endroit où il était couché. »

Elles s’approchèrent timidement, leurs mains tremblantes, et jetèrent un regard à l’intérieur du tombeau. La pierre avait été roulée, et la cavité était vide, à l’exception des linges qui avaient enveloppé le corps de Jésus, soigneusement pliés à part. L’ange continua : « Allez promptement dire à ses disciples qu’il est ressuscité des morts, et voici, il vous précède en Galilée ; c’est là que vous le verrez. Voici, je vous l’ai dit. »

Le cœur rempli d’une joie mêlée de crainte, les femmes quittèrent rapidement le tombeau, courant pour annoncer la nouvelle aux disciples. Leurs pas légers semblaient danser sur le chemin, portés par une force nouvelle. Mais alors qu’elles étaient en chemin, Jésus lui-même apparut devant elles. Son visage rayonnait d’une lumière céleste, et ses yeux étaient remplis d’amour et de paix. Elles tombèrent à ses pieds, saisies d’une adoration mêlée de crainte.

Jésus leur dit : « Ne craignez point ; allez dire à mes frères de se rendre en Galilée : c’est là qu’ils me verront. »

Les femmes, obéissant à sa parole, se hâtèrent de retourner vers les disciples. Elles racontèrent tout ce qu’elles avaient vu et entendu, mais les disciples, dans leur incrédulité et leur chagrin, eurent du mal à croire leurs paroles. Cependant, Pierre, poussé par un espoir ardent, courut jusqu’au tombeau. Il entra et vit les linges posés à part, mais Jésus n’était plus là. Il retourna chez les autres, méditant en lui-même sur ce qui s’était passé.

Pendant ce temps, les gardes romains, revenus à eux, se rendirent en ville pour raconter aux principaux sacrificateurs tout ce qui s’était passé. Ces derniers, alarmés par cette nouvelle, se réunirent en secret avec les anciens. Après avoir délibéré, ils donnèrent une forte somme d’argent aux soldats, en leur disant : « Dites que ses disciples sont venus de nuit, et qu’ils l’ont dérobé pendant que vous dormiez. Et si le gouverneur l’apprend, nous l’apaiserons, et nous vous mettrons à l’abri de tout ennui. »

Les soldats prirent l’argent et firent comme on leur avait dit. Ainsi, cette fausse rumeur se répandit parmi les Juifs, et elle persista longtemps.

Cependant, les onze disciples se rendirent en Galilée, sur la montagne que Jésus leur avait désignée. Là, ils le virent, ressuscité, comme il l’avait promis. Sa présence était à la fois familière et transcendante, remplie d’une autorité divine. Jésus s’approcha d’eux et leur dit : « Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde. »

Ces paroles résonnèrent dans leurs cœurs comme une promesse éternelle. Ils comprirent que leur mission ne faisait que commencer, et que la puissance de la résurrection de Jésus allait transformer le monde.

Ainsi, l’histoire de la résurrection devint le fondement de leur foi, une lumière qui ne s’éteindrait jamais, et une espérance qui traverserait les siècles, annonçant à tous les peuples que Jésus-Christ, le Fils de Dieu, est vivant pour l’éternité.

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Bible Sacrée

**La Puissance du Nom de Jésus** **Un récit basé sur Actes 4** Le soleil levant dorait les murs de Jérusalem, répandant une lumière chaude sur les ruelles étroites où les fidèles se rassemblaient déjà pour la prière du matin. Pierre et Jean, remplis du Saint-Esprit, venaient de guérir un boiteux à la Belle Porte du Temple, et la nouvelle de ce miracle s’était répandue comme une traînée de poudre dans toute la ville. Les gens murmuraient, émerveillés, mais parmi les chefs religieux, l’inquiétude grandissait. Les prêtres, le capitaine du Temple et les sadducéens, troublés par cette proclamation audacieuse de la résurrection de Jésus, firent arrêter les deux apôtres et les jetèrent en prison jusqu’au lendemain. La nuit fut longue, mais Pierre et Jean, au lieu de trembler, priaient et chantaient des psaumes, leur cœur brûlant de la présence du Seigneur. Le lendemain, les chefs du peuple, les anciens et les scribes se rassemblèrent dans la salle du Sanhédrin. Anne, le souverain sacrificateur, Caïphe, et d’autres membres des grandes familles sacerdotales prirent place avec solemnité. On fit venir Pierre et Jean, et tous les regards se tournèrent vers eux, chargés de suspicion. — « Par quelle puissance, ou au nom de qui avez-vous fait cela ? » demanda l’un d’eux, le visage durci par l’orgueil. Pierre, rempli du Saint-Esprit, leva les yeux avec assurance. Son visage rayonnait d’une paix surnaturelle, et sa voix porta comme un écho prophétique dans la salle silencieuse. — « Chefs du peuple et anciens d’Israël, si nous sommes interrogés aujourd’hui au sujet d’un bienfait accordé à un homme infirme, pour savoir comment il a été guéri, sachez-le, vous tous, et tout le peuple d’Israël : c’est par le nom de Jésus-Christ de Nazareth, que vous avez crucifié, et que Dieu a ressuscité des morts, c’est par lui que cet homme se tient devant vous en pleine santé ! » Un frisson parcourut l’assemblée. Les mots de Pierre frappaient comme des coups de marteau, rappelant à ces hommes leur culpabilité. Il poursuivit, citant les Écritures : — « Jésus est la pierre rejetée par vous, les bâtisseurs, et qui est devenue la pierre angulaire. Il n’y a de salut en aucun autre, car aucun autre nom sous le ciel n’a été donné aux hommes par lequel nous devions être sauvés. » Les membres du Sanhédrin échangèrent des regards perplexes. La hardiesse de ces hommes, simples pêcheurs de Galilée, les stupéfiait. Ils reconnaissaient en eux une autorité qui ne venait pas des écoles rabbiniques, mais d’une source bien plus puissante. Après avoir délibéré à voix basse, ils décidèrent de les menacer pour les réduire au silence. — « Nous vous défendons strictement de parler ou d’enseigner au nom de cet homme ! » tonna l’un d’eux. Mais Pierre et Jean répondirent sans hésitation : — « Est-il juste, devant Dieu, de vous obéir plutôt qu’à lui ? Jugez-en vous-mêmes. Nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. » Les chefs, ne trouvant aucun motif pour les punir à cause du peuple qui glorifiait Dieu pour ce miracle, les relâchèrent après de nouvelles menaces. De retour parmi les frères, Pierre et Jean racontèrent tout ce qui s’était passé. À l’unisson, les croyants élevèrent leur voix vers Dieu dans une prière fervente : — « Maître, toi qui as fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qui s’y trouve, vois leurs menaces, et donne à tes serviteurs d’annoncer ta parole avec une pleine assurance, étends ta main pour qu’il se fasse des guérisons, des miracles et des prodiges par le nom de ton saint serviteur Jésus ! » Le lieu où ils étaient assemblés fut secoué, et tous furent remplis du Saint-Esprit. Ils parlèrent la parole de Dieu avec hardiesse, unis dans un même cœur et un même esprit. Ainsi, malgré l’opposition, l’Église grandissait, portée par la puissance du nom de Jésus. Les croyants partageaient tout, et une grande grâce reposait sur eux. Et chaque jour, le Seigneur ajoutait à leur nombre ceux qui étaient sauvés. **Fin.** **Titre suggéré (moins de 100 caractères) :** **La Puissance du Nom de Jésus** (Le titre original est déjà concis et percutant, respectant la limite de caractères.)