Here’s a concise and engaging title for your Bible story in French (under 100 characters): **Le Chant de la Délivrance : La Promesse d’Ésaïe** (98 characters, no symbols or quotes.) Alternatively, for even more brevity: **La Délivrance Chantée : Un Peuple Consolé** (89 characters) Let me know if you’d like any adjustments!
**Le Chant de la Délivrance**
En ces jours-là, dans le royaume de Juda, le peuple de Dieu vivait sous la menace constante de ses ennemis. Les cœurs étaient lourds, les nuits agitées par la peur, et les prières montaient vers le ciel comme une fumée d’encens, suppliant le Seigneur d’intervenir.
Puis vint la parole du prophète Ésaïe, portant une promesse aussi fraîche que la rosée du matin : *« En ce jour-là, tu diras : Je te loue, ô Éternel, car tu as été irrité contre moi, mais ta colère s’est apaisée, et tu m’as consolé. »* (Ésaïe 12:1).
Un homme nommé Eliakim, un fermier humble dont les champs avaient été ravagés par les invasions assyriennes, entendit ces paroles. Les larmes aux yeux, il se souvint des années de souffrance, des récoltes perdues, des nuits passées à veiller, craignant le bruit des armées étrangères. Mais aujourd’hui, la voix d’Ésaïe résonnait comme un écho céleste.
Il courut vers le puits du village, où les femmes s’assemblaient pour puiser de l’eau. Là, il éleva la voix, répétant les paroles du prophète : *« Voici, Dieu est ma délivrance, je serai plein de confiance et je ne craindrai rien, car l’Éternel, l’Éternel est ma force et le sujet de mes louanges ; c’est lui qui m’a sauvé. »* (Ésaïe 12:2).
Les villageois, d’abord surpris, commencèrent à murmurer ces mots comme une prière collective. Une vieille femme, courbée par les années, leva ses mains tremblantes et s’écria : *« Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut ! »* (Ésaïe 12:3).
Alors, quelque chose de merveilleux se produisit. Un vent léger souffla à travers les rues poussiéreuses, comme si le ciel lui-même répondait à leur foi. Les enfants cessèrent leurs jeux, les hommes relevèrent la tête, et même les soldats postés aux portes de la ville sentirent une paix étrange les envahir.
Eliakim, rempli d’une joie qu’il n’avait jamais connue, rassembla sa famille ce soir-là autour d’un feu. Il leur raconta comment Dieu avait promis de changer leur deuil en allégresse. *« Louez l’Éternel, invoquez son nom ! Publiez parmi les peuples ses hauts faits ! Proclamez que son nom est élevé ! »* (Ésaïe 12:4).
Les jours suivants, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. Les prêtres dans le Temple entonnèrent des cantiques nouveaux. Les marchands, sur les routes, racontèrent aux voyageurs comment Juda avait retrouvé l’espérance. Même les étrangers, entendant ces récits, s’émerveillaient : *« Quel est donc ce Dieu qui console ainsi son peuple ? »*
Un matin, alors que le soleil dorait les collines de Jérusalem, Eliakim se rendit au Temple avec une offrande de premiers fruits. Il vit Ésaïe debout près de l’autel, les yeux brillants d’une lumière divine. Le prophète sourit et dit : *« Chantez à l’Éternel, car il a fait des choses magnifiques ; qu’elles soient connues par toute la terre ! »* (Ésaïe 12:5).
Et en effet, la louange monta, puissante et pure, comme un fleuve qui ne tarit jamais. Les ennemis de Juda, étonnés par cette soudaine allégresse, hésitèrent dans leurs plans. Car ils comprirent qu’un peuple qui chante la délivrance avant même de la voir est un peuple protégé par une main invisible.
Ainsi, dans les champs, dans les maisons, sur les places publiques, les voix s’unirent pour proclamer : *« Exulte et chante de joie, habitant de Sion, car il est grand au milieu de toi, le Saint d’Israël ! »* (Ésaïe 12:6).
Et Dieu, fidèle à sa promesse, veillait sur eux.
**Fin.**