**La Défense de Paul devant Festus** *(Note: The original title you provided, La Défense de Paul devant Festus, is already concise, clear, and fits within the 100-character limit. It accurately summarizes the story without symbols or quotes. Below is a refined version that maintains the essence while ensuring it meets your requirements.)* **Paul se défend devant Festus** *(This title is 25 characters long, removes symbols, and stays faithful to the narrative.)* Alternatively, if you’d like a slightly expanded but still concise version: **Le procès de Paul face à Festus** *(This is 27 characters and emphasizes the trial aspect.)* Both options respect your constraints while preserving clarity. Let me know if you’d like further adjustments!
**La Défense de Paul devant Festus**
Le gouverneur Festus venait tout juste d’arriver dans la province de Judée lorsqu’il monta de Césarée à Jérusalem pour rencontrer les principaux sacrificateurs et les notables juifs. Le soleil brillait sur les murs de la ville sainte, mais l’atmosphère était lourde de tension. Les chefs des Juifs saisirent immédiatement l’occasion pour présenter leurs accusations contre Paul, détenu depuis deux ans à Césarée sous la garde du précédent gouverneur, Félix.
— *Très excellent Festus,* commença l’un des sacrificateurs, inclinant la tête avec une fausse humilité, *nous te demandons une faveur : que Paul soit transféré ici, à Jérusalem.*
Ils cachaient mal leur intention de tendre une embuscade pour le tuer en chemin. Mais Festus, bien que nouveau dans ses fonctions, n’était pas naïf.
— *Paul est détenu à Césarée,* répondit-il d’un ton ferme, *et moi-même, je m’y rends bientôt. Que vos hommes influents m’accompagnent, et s’il y a quelque chose de coupable en cet homme, qu’ils l’accusent devant moi.*
Quelques jours plus tard, Festus siégeait dans la salle d’audience du palais d’Hérode, à Césarée. Les colonnes de marbre blanc brillaient sous la lumière des torches, et les soldats romains se tenaient immobiles, leurs armures scintillantes. Paul fut amené, les chaînes aux poignets, mais son regard était serein, comme s’il portait en lui une paix que rien ne pouvait troubler.
Les accusateurs juifs se pressèrent autour de lui, déversant un flot de paroles chargées de haine.
— *Cet homme soulève des séditions parmi les Juifs du monde entier ! Il est un chef de la secte des Nazaréens ! Il a même profané le Temple !*
Festus, voyant que les accusations étaient vagues et sans preuves tangibles, se tourna vers Paul.
— *Que réponds-tu à ces charges ?*
Paul, levant calmement les mains, répondit d’une voix claire :
— *Je n’ai péché ni contre la loi des Juifs, ni contre le Temple, ni contre César.*
Festus, désireux de plaire aux Juifs, demanda à Paul :
— *Veux-tu monter à Jérusalem pour y être jugé sur ces choses devant moi ?*
Paul savait que ce serait un piège. Inspiré par l’Esprit, il prononça des mots qui changèrent le cours des événements :
— *Je comparais devant le tribunal de Césarée, où je dois être jugé. Je n’ai fait aucun tort aux Juifs, comme tu le sais fort bien. Si j’ai commis quelque chose qui mérite la mort, je ne refuse pas de mourir. Mais si leurs accusations sont sans fondement, personne ne peut me livrer à eux. J’en appelle à César !*
Un silence pesant s’installa dans la salle. Festus, surpris, consulta rapidement ses conseillers. Après un moment, il déclara :
— *Tu en as appelé à César ? Tu iras devant César.*
Peu après, le roi Agrippa et sa sœur Bérénice arrivèrent à Césarée pour saluer Festus. Apprenant l’affaire de Paul, Agrippa manifesta de l’intérêt.
— *J’aimerais entendre cet homme moi-même,* dit-il.
Festus, heureux de pouvoir consulter un expert des coutumes juives, organisa une audience solennelle le lendemain. La salle fut remplie de dignitaires, de tribuns et des notables de la ville. Paul, toujours enchaîné, fut introduit devant cette assemblée prestigieuse.
Festus prit la parole :
— *Roi Agrippa, et vous tous qui êtes présents, voici l’homme que les Juifs réclament à grands cris. Je n’ai rien trouvé en lui qui mérite la mort, mais comme il en a appelé à l’empereur, j’ai décidé de l’y envoyer. Cependant, je n’ai rien de précis à écrire à Sa Majesté. C’est pourquoi je l’ai fait comparaître devant vous, afin que, après cet interrogatoire, j’aise quelque chose à rédiger.*
Agrippa, d’un geste royal, autorisa Paul à parler.
Ainsi commença l’un des plus grands témoignages de l’histoire de l’Église, sous les voûtes majestueuses de Césarée, où la vérité allait une fois de plus triompher des complots des hommes.
*(La suite de cette histoire se trouve dans Actes 26, où Paul partagera son témoignage devant le roi Agrippa.)*