Bible Sacrée

Here’s a concise French title for your Bible story within the limit of 100 characters and without symbols or quotes: **Le Chœur des Vainqueurs et la Colère Divine** (If you’d like it even shorter, you could use: **La Louange des Vainqueurs et les Fléaux**) Let me know if you’d like any adjustments!

**Le Chœur des Vainqueurs et la Colère Divine**

Sur l’île de Patmos, l’apôtre Jean, exilé pour sa fidélité à la Parole de Dieu, fut transporté en esprit devant une vision grandiose et terrible. Le ciel s’ouvrit comme un voile déchiré, et il contempla un spectacle qui le remplit à la fois de crainte et d’adoration.

**La Mer de Verre Embrasée**

Devant lui s’étendait une mer semblable à du verre, transparente et pourtant mêlée de feu. Cette mer divine, calme et infinie, reflétait la gloire de Celui qui siège sur le trône. Elle rappelait la mer d’airain du temple de Salomon, mais ici, elle n’était pas destinée aux ablutions des sacrificateurs—elle était le symbole de la sainteté et du jugement de Dieu.

Sur cette mer se tenaient ceux qui avaient vaincu la bête, son image, et le nombre de son nom. Ils étaient innombrables, une multitude resplendissante, vêtus de robes blanches immaculées, et dans leurs mains, ils tenaient des harpes d’or. Leurs visages rayonnaient d’une joie céleste, car ils avaient traversé les tribulations et étaient restés fidèles jusqu’à la mort.

**Le Cantique de Moïse et de l’Agneau**

Alors, comme un tonnerre harmonieux, s’éleva un chant puissant et mélodieux. C’était le cantique de Moïse, le serviteur de Dieu, et le cantique de l’Agneau. Les vainqueurs chantaient d’une seule voix :

*« Grandes et merveilleuses sont tes œuvres,
Seigneur Dieu Tout-Puissant !
Justes et véritables sont tes voies,
Ô Roi des nations !
Qui ne te craindrait, Seigneur,
Et ne glorifierait ton nom ?
Car seul tu es saint.
Et toutes les nations viendront
Et se prosterneront devant toi,
Car tes jugements ont été manifestés. »*

Leurs voix se mêlaient aux harmonies célestes, portées par les harpes d’or, et l’écho de leur louange remplissait les cieux. Jean sentit son cœur brûler en entendant ces paroles, car elles exprimaient la justice et la miséricorde de Dieu, dont les jugements étaient aussi redoutables que parfaits.

**Les Sept Anges aux Sept Fléaux**

Après cette louange, le temple céleste, le tabernacle du témoignage, s’ouvrit. Du sanctuaire sortirent sept anges, revêtus de lin pur et éclatant, et ceints autour de la poitrine de ceintures d’or. L’un des quatre êtres vivants—ces créatures mystérieuses qui veillent devant le trône de Dieu—leur remit sept coupes d’or, remplies de la colère du Dieu vivant, qui subsiste aux siècles des siècles.

Le temple fut alors rempli de fumée, symbole de la gloire et de la puissance divine, et personne ne pouvait y entrer jusqu’à ce que les sept fléaux des sept anges soient accomplis. Cette fumée rappelait celle qui avait autrefois rempli le tabernacle de Moïse et le temple de Salomon, signe que Dieu était présent dans son jugement.

Jean comprit alors que ces fléaux seraient les derniers, les plus terribles, car après eux, la colère de Dieu serait consommée. Les anges se tenaient prêts, leurs coupes étincelantes, attendant le moment où ils verseraient le courroux divin sur la terre.

**La Solennité du Jugement**

Dans cette attente, un silence profond enveloppa le ciel, comme si toute la création retenait son souffle. Les anges, les anciens, les êtres vivants, et les saints regardaient avec une solennité grave ce qui allait venir. Car ces fléaux n’étaient pas une vengeance aveugle, mais le juste châtiment de Dieu contre l’iniquité, l’idolâtrie, et la persécution des saints.

Jean tomba face contre terre, saisi par la majesté de la scène. Il comprit que, malgré l’horreur des jugements à venir, ils étaient nécessaires pour établir le règne éternel de justice. Et dans son cœur, il sut que ceux qui demeuraient fidèles à l’Agneau, malgré les épreuves, chanteraient un jour éternellement dans la gloire, libérés à jamais de la souffrance et de la mort.

Ainsi se dévoilait le chapitre quinze de l’Apocalypse : un moment de louange céleste avant l’accomplissement final de la colère divine. Et Jean, le témoin, garda ces choses dans son cœur, sachant que la victoire appartenait à Dieu.

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